Soutenez la candidature de Nicolas Oufkir
Les 2 et 16 avril prochains, vous aurez la possibilité d’élire votre député de la 9e circonscription des Françaises et Français établis hors de France qui représentera vos intérêts à l’Assemblée nationale. Cette élection est très importante pour nous, Français de l’étranger. Car si nous contribuons tant au rayonnement de la France partout dans le monde, nous sommes souvent ignorés des politiques publiques et internationales de notre gouvernement.
Nous avons donc besoin d’un représentant fiable et dévoué qui défendra nos intérêts et s’efforcera d’obtenir des progrès tangibles. C’est pourquoi je me présente, avec ma suppléante Atika Amlil, pour être votre prochain député de la 9e circonscription des Françaises et Français de l’étranger.
Notre projet, en 6 points cruciaux, est le fruit de plusieurs années de vécu dans cette 9e circonscription dont je suis natif, et de plusieurs rencontres avec des sympathisants et des élus. Il s’agit d’un projet adapté aux besoins spécifiques de toutes les Françaises et Français de notre circonscription, quelle que soit leur appartenance politique ou leur origine. Il s’adresse tant aux plus vulnérables qu’aux mieux lotis d’entre nous.
Notre projet vise concrètement à nous protéger des éventualités telles que les crises sanitaires, économiques ou diplomatiques. En effet, en tant que spécialiste des politiques publiques et internationales, je saurai défendre vos intérêts qui sont les miens, rassembler la majorité de l’hémicycle autour de notre projet et contraindre notre gouvernement français à mettre nos causes légitimes à son agenda politique.
Si vous aussi voulez le changement, si vous désirez avoir un député toujours à votre écoute et présent à vos côtés, votez et soutenez ma candidature aux législatives partielles dans la 9e circonscription des Françaises et des Français établis hors de France qui auront lieu les 2 et 16 avril 2023.
Contexte :
► La Caisse des Français de l’Étranger (CFE) est un organisme de sécurité sociale qui propose à tous les Français installés à l’étranger une protection sociale de base par la souscription d’assurances volontaires. C’est un acquis qui permet d’assurer la continuité des droits pendant que la personne réside à l’étranger, ainsi qu’à son retour en France. Cependant, le coût de souscription à cette caisse reste très élevé pour une bonne partie de nos compatriotes de l’étranger qui n’ont d’autres choix que de se retrouver sans aucune couverture santé.
Propositions :
► Je proposerai le maintien des droits à la Caisse de l’assurance maladie française à travers un régime spécial pour les Françaises et Français établis hors de France, dans l’incapacité d’adhérer à la CFE (conditions d’éligibilité alignées sur celles de la Complémentaire de santé solidaire (ex-CMU)).
► Je défendrai le droit d’avoir un médecin traitant, parmi les médecins agrées par l’Ambassade de France du pays d’accueil. Ce droit donnera lieu au remboursement des frais de consultation chez les médecins spécialistes et d’hospitalisation dans les cliniques médicales locales, après autorisation du médecin traitant agréé.
Contexte :
► Pour les salariés Français expatriés employés par une entreprise implantée hors de France qui se trouve dans un État qui n’est pas couvert par un règlement européen ou un accord bilatéral, l’Assurance retraite de la Sécurité sociale calcule leur retraite en fonction des seules périodes accomplies en France sans tenir compte de celles effectuées dans l’autre pays. Ces concitoyens ont alors la possibilité de souscrire volontairement à une assurance coûteuse auprès de la CFE qui leur permet de continuer à cotiser pour votre retraite française. Ceux-ci devront tout de même verser des cotisations au régime de retraite du pays dans lequel ils travaillent.
Proposition :
► Je demanderai au gouvernement de prévoir dans son Projet annuel de loi de finance une subvention graduelle destinée à financer en partie les cotisations à l’Assurance retraite CFE de tous les salariés Français expatriés dans des pays non couverts par un accord bilatéral, et ce quel que soit leur salaire. Le but étant d’arriver à une baisse de 25% du taux de cotisation au bout de 5 ans, soit 5% par année.
Contexte :
► Un Français qui décide de s’expatrier peut se voir clôturer son compte bancaire en France et se voir refuser l’ouverture de tout nouveau compte, ce qui complique considérablement la gestion de ses avoirs financiers. Il se retrouve également amputé de son droit au crédit bancaire, notamment pour effectuer des investissements en France.
Propositions :
► Je défendrai le droit à l’ouverture dématérialisée d’un compte bancaire suite à un partenariat avec la Banque postale pour tout Français de l’étranger.
► L’ouverture de ce compte donnera automatiquement accès à son titulaire à tous les services bancaires aux tarifs habituels, sans surcharge.
► Chaque titulaire d’un compte courant à la Banque postale pourra, s’il le désire, demander un crédit immobilier pour l’achat d’une résidence en France bien que son salaire soit domicilié dans son pays d’accueil.
Contexte :
► Les enfants de nationalité française peuvent bénéficier de bourses scolaires versées par l’AEFE, qu’ils soient scolarisés dans les établissements en gestion directe (EGD), les établissements de l’OSUI, les établissements partenaires ou de l’AIU, mais ces bourses restent limitées et ne couvrent qu’une infime partie des frais de scolarité, ce qui rend difficile la scolarisation de ces enfants.
Propositions :
► Je ferai pression sur le gouvernement pour augmenter le budget destiné aux EGD dans le but d’offrir une scolarité gratuite à tous les enfants français inscrits ou souhaitant s’inscrire dans l’un de ces établissements, et ce quel que soit le revenu de leurs parents. Les bourses scolaires versées sous conditions par l’AEFE serviront ainsi à couvrir les frais de scolarisation (matériel informatique, uniformes, matériel scolaire…) des enfants français de milieu modeste.
Contexte :
► Le nombre de fonctionnaires dans nos postes consulaires est très restreint. Un seul fonctionnaire pour 1500 Français de l’étranger contre 1 fonctionnaire pour seulement 40 Français de la métropole, ce qui fait environ 38 fois moins de fonctionnaires pour nous, les Français de l’étranger. Une différence de traitement qui n’est pas sans impact sur les services rendus par nos agents consulaires qui se retrouvent en sous-effectif, ce qui génère : une assistance en cas d’urgence quasi absente, un allongement de la durée de traitement de certaines demandes, un recours à des entreprises locales notamment pour des tâches importantes telles que l’accueil physique ou téléphonique de nos compatriotes, etc.
Propositions :
► Je proposerai l’augmentation des effectifs ainsi qu’une augmentation budgétaire pour assurer le bon fonctionnement de nos services consulaires destinés aux Français de l’étranger.
► Je demanderai la mise en place d’une assistance juridique automatique des services consulaires en cas de difficultés rencontrées auprès des autorités locales du pays de résidence (contrats de travail locaux, titres de séjour, arrestations…).
► Je proposerai un accès automatique aux locaux des consulats Français lors des visites programmées en prévoyant au moins un agent d’accueil Français à l’entrée et des salles d’attente adaptées.
► Je solliciterai un traitement numérique total, via le Guichet FDE, de toutes les demandes en lien avec l’état civil mis à part pour la délivrance de titres sécurisés.
Contexte :
► Lorsqu’un citoyen Français désire se réinstaller en France, il se retrouve confronté à de nombreux obstacles administratifs. Plusieurs démarches doivent aussi être amorcées auprès des administrations locales (organismes d’assurance maladie, caisses de retraite, Pôle emploi, mise à jour fiscale, scolarisation des enfants…).
Or la plupart des Français de retour de l’étranger n’entament pas de démarches administratives alors qu’ils étaient encore dans le pays d’expatriation, car la plupart de ces démarches doivent être réalisées depuis le territoire national.
En effet, l’absence de portail numérique adapté aux besoins des Français de l’étranger complique considérablement la réintégration de nos compatriotes dans la société puisqu’ils ne peuvent pas effectuer leurs démarches depuis leur pays d’accueil.
Proposition :
► Je ferai en sorte à ce que tout Français de l’étranger désirant retourner en France puisse, avant son retour et depuis son pays d’accueil, via le Guichet FDE :